Marc Mayer : Les Moments phares à la Place des Arts
Les Moments phares à la Place des Arts
Notre monde veut changer. Or, cette volonté s’alimente auprès de figures éclairantes, inspirantes, éminentes. Venez écouter des personnalités de marque qui déverrouillent les portes de l’avenir avec les clés des arts.
Cette série de causeries vous fera entendre des voix vitales pour notre époque. Leur apport intellectuel est influent. Leur travail créateur et leur discours novateur incitent au renouvellement de soi par le partage d’identités mutuellement respectées. Leur invitation à Sudbury composera une belle brochette de « moments phares » de la Place des Arts.
Soyez des nôtres pour cette prestigieuse série de grandes causeries animées par le sociologue et philosophe Simon Laflamme.
Marc Mayer
Il y a parmi elles des œuvres controversées et des œuvres universellement appréciées, mais il s’agit toujours des œuvres et des artistes qui m’ont le plus inspiré.
Marc Mayer
Ce que je vous ai apporté – En remémorant sa carrière de gestionnaire de collections publiques, Marc Mayer, un Sudburois d’origine, montrera et racontera plusieurs œuvres d’art merveilleuses que lui et ses équipes ont acquises au fil des années et témoignera de la passion qu’elles lui inspirent. En parcourant les œuvres de personnalités aussi diverses que Jean-Michel Basquiat et Judy Chicago, des classiques canadiens comme Jack Bush et Alex Janvier, des maîtres anciens Pierre Paul Prud’hon et Elizabeth Vigée-Lebrun et des artistes canadiens de renommée internationale comme Rebecca Belmore et Geoffrey Farmer, cette causerie offrira une soirée d’œuvres et de réflexions stimulantes.
Comme les arbres empêchent de voir la forêt, les œuvres d’art empêchent de voir l’art. Nous devons comprendre les forêts, pas juste les arbres.
Marc Mayer
Marc Mayer, figure éminente du monde de l’art, originaire de Sudbury (Ontario), a laissé une empreinte indélébile dans le paysage culturel du Canada et des États-Unis.
Marc Mayer, originaire de Sudbury, en Ontario, a occupé des postes de direction dans cinq musées au Canada et aux États-Unis : Directeur et PDG, Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa (2009-2019) ; Directeur général, Musée d’art contemporain de Montréal (2004-2008) ; Directeur adjoint pour l’art, Brooklyn Museum, New York (2001-2004) ; Directeur, Power Plant Contemporary Art Gallery at Harbourfront Centre, Toronto (1998-2001) ; et Conservateur, Albright-Knox Art Gallery, Buffalo, NY (1994-1998).
Auparavant, il a assuré la promotion de l’art contemporain canadien à l’étranger, notamment à Paris au Centre culturel du Canada (1990-1993) et à New York au 49th Parallel, Centre for Contemporary Canadian Art (1986-1990). Écrivain, conservateur, historien de l’art et conférencier, Marc a organisé des dizaines d’expositions au fil des ans et publié de nombreux ouvrages sur l’art et la politique artistique. Parmi ses expositions les plus remarquables figurent la rétrospective Jack Bush (avec Sarah Stanners) de la Galerie nationale en 2014, la rétrospective Jean-Michel Basquiat en 2005 et l’exposition The Dinner Party de Judy Chicago en 2002, toutes deux pour le Musée de Brooklyn.
Auteur de nombreuses publications, son ouvrage Art in Canada, 2017, a été publié à l’occasion du sesquicentenaire de la Confédération. En 2019, Marc a été choisi comme « juge résident », avec l’artiste torontoise Joanne Tod, pour l’émission Landscape Artist of the Year Canada de Marble Media, diffusée à l’automne 2020 sur CBC. Sa conférence d’une heure intitulée The Forest Floor of the Art World a été diffusée deux fois sur CBC Ideas, en octobre 2020 et en avril 2021. Plus récemment, il a organisé deux expositions d’œuvres du célèbre photographe canadien Edward Burtynsky : Le Paysage abstrait, actuellement à l’Arsenal Contemporary Montreal, et la rétrospective de l’artiste qui sera présentée en 2024 à la Saatchi Gallery de Londres.
Cet été, Marc a été nommé directeur d’Arsenal Contemporary, à New York, une galerie spécialisée dans l’art contemporain canadien. En 2022, Marc Mayer a été décoré de l’Ordre du Canada pour sa contribution aux arts visuels.
Simon Laflamme – Animateur des causeries
Simon Laflamme enseigne à l’Université Laurentienne depuis 1984 où il occupe le poste de directeur de l’école des sciences sociales. Il donne des cours de méthode de recherche et de théorie en sociologie et en interdisciplinarité.
Il est un des fondateurs de la revue Nouvelles perspectives en sciences sociales.
Ses recherches portent principalement sur diverses questions de la communication, de l’économie et des rapports entre les populations selon qu’elles sont minoritaires ou majoritaires.
Il développe une théorie relationnelle aux niveaux tant macrologique que micrologique. Au niveau macrologique, il a créé un modèle trialectique qui permet d’étudier simultanément, dans une société donnée, la circulation des biens, des idées et des personnes. Au niveau micrologique, en mettant l’accent sur la dimension relationnelle de l’humain et des modèles d’analyse, il s’est fait critique des approches phénoménologiques et il a créé, dès 1995, le concept d’émorationalité.
Il est auteur de plusieurs livres dont Théories en sciences humaines au XXe siècle (trois volumes publiés 2016, 2020, 2023), Pour des modèles de vitalité. Le dynamisme culturel de la francophonie canadienne en milieu minoritaire (2018, avec Julie Boissonneault, Lianne Pelletier et Roger Gervais), Le meurtre du partenaire intime. Relation et émoraison (2018, avec Mélanie Girard), Méthodes statistiques en sciences humaines (2014, avec Run-Min Zhou), Suites sociologiques (2006), Homogénéité et distinction (2003, avec Ali Reguigui), Des biens, des idées et des personnes au Canada (1981-1995) (2000) et Communication et émotion (1995).
