Up Here 8
Connu pour la création de murales et la diffusion d’artistes émergents, le festival Up Here revient back du vendredi 19 août au dimanche 21 août 2022 au centre-ville de Sudbury.
Up Here est un festival d’art public et de musique émergente. Chaque été, Up Here invite des douzaines de muralistes, de musiciens et d’artistes visuels à venir transformer le centre-ville de Sudbury en galerie d’art urbaine.
Cette année, le festival activera la Place des Arts, la rue Durham et plusieurs autres salles du centre-ville de Sudbury.
Musique émergente
Mais qui joue, au juste? Les têtes d’affiche d’abord : la formation psychédélique « surf noir » La Luz, qui remixe sous forme de chanson le soleil grésillant de la Californie, enflammera la scène le samedi 20 août. Le dimanche 21 août, c’est au tour de Pierre Kwenders de chanter et rapper ses histoires de Kinshasa, au Congo, en passant par Montréal, sublimant les langues et les frontières en de puissantes vignettes poétiques.
Deux Torontois prendront la scène le vendredi 19 août pendant la désormais célèbre soirée hip-hop : DijahSB — artiste non-binaire qui rappe et navigue un quotidien imbu d’espoir, de peine d’amour, et de surpassements— et Exmiranda — rapeuse, militante, entrepreneure, commissaire, et entremeteuse culturelle.
Comme toujours, Up Here se targue d’une programmation particulièrement éclectique. Difficile de mieux l’illustrer que par l’écart entre la formation mélancolique Ghostly Kisses de Québec, les chansons tristes de l’artiste cri-métis Sister Ray d’Edmonton et le métal horrorcore de Backxwash. Les fans de pop se délecteront des tounes excentricofuturistes de Jane Inc. et de l’électropop lumineux de Wolf Saga. Chacun y trouve son compte.
Vous feelez rétro? Les sonorités inspirées des années 60 de Hippie Hourrah de Montréal et le psych rock expérimental d’Absolutely Free vous feront tripper sans modération. Puis, mettez vous à la page avec l’indie pop magnétique de Jasmyn (du groupe Weaves) et vous verrez tous vos soucis fondre dans l’indolence de l’été.
De retour à la demande générale : Status/Non-Status — le projet d’Adam Sturgeon (Nme’) et de ses collaborateurs de longue date (anciennement Whoop-Szo) — qui, après s’être retrouvé sur la longue liste du prix Polaris pour son travail sur l’histoire familiale et l’identité complexe de Sturgeon, récidive avec de la nouvelle musique et de nouvelles histoires à partager.
Sur la piste de danse, retrouvez les Torontois Lee Paradise, qui font apparaître des beats délicieux comme d’autres transforment l’eau en vin, et Quintron et Miss Pussycat, qui débarqueront tout droit de la Nouvelle-Orléans avec leur légendaire party mi-bayou mi-chaos.
De Montréal, le festival accueille Ellemetue et sa fascinante fusion de musique rock électro-expérimentale et de poésie, et Seulement, qui entremêle voix mélodiques et sonorités électroniques aériennes, vivantes et surtout imprévisibles.
Détrompez-vous si vous pensez qu’il n’y a pas d’artistes locaux. Les pas-seulement-célèbres-à-Sudbury Tommy and the Commies atterrissent tout juste d’une tournée européenne et feront du bruit avec leur power pop délinquante. Sur scène également, le garage rock des Ape-ettes, le cosmos-fait-ambiance d’Emilio Portal, l’envoûtante beauté de l’loop – le nouveau projet de Melanie St-Pierre, des Casper Skulls –, les mélodies à fleur de peau d’Aurel, les jams éclectiques de Bendero & Mars et le rock contemplatif ruisselant de reverb de Will Powers.
Passeports maintenant en vente
Il y a tant à voir et à entendre que vous ne voudrez rien rater de ce festin des sens qu’est Up Here. La solution? Procurez-vous dès maintenant un passeport au coût de 90$ à uphere.com (quantités limitées).
Les détenteurs du passeport bénéficient d’un accès prioritaire à tous les concerts, peuvent se déplacer librement de salle en salle, et éviter les files d’attente au bar pop-up sur le site principal du festival.