La 8e Nuit émergente
Une dizaine d’artistes dans différentes salles. Une seule soirée où l’on circule librement comme dans un festival, à l’affût de découvertes éclectiques et de talents montants. Voilà la Nuit émergente, une formule innovante qui a fait ses preuves. Cette année, pour la première fois, elle aura lieu à la Place des Arts du Grand Sudbury.
Cette année, la Nuit émergente s’étend sur quatre jours. L’apothéose du festival sera le grand spectacle du samedi21mai à compter de 18 h, qui présente au total neuf groupes musicaux. Ce sont les coups de cœur de la Slague parmi les sonorités, tendances et allures nouvelles de la musique d’aujourd’hui; Et on déjeune, Alex Pic, Emilio Portal, Chloé Lacasse, Matiu, Mort Rose, Solipsisme, Larynx et Sarah Bradley.
Ces neuf spectacles auront lieu dans divers salles et locaux de la Place des Arts. Les festivaliers partiront à l’aventure dans le bâtiment en traçant leur propre parcours. L’aventure s’achèvera avec un aft’heure non loin, à la Townehouse Tavern, à 23 h.
Une dizaine de concerts extraordinatires !
Et on déjeune
Ce quintet 100 % féminin et témiscabitien imbibe sa musique indie pop accrocheuse d’une nostalgie des années 90. Une chanson comme « Échec de voyage » peut osciller entre l’électronique, l’orchestral et le hip-hop. La complicité est palpable, l’énergie est contagieuse et le tout propulse !
Alex Pic
Le leader de Lubik, le grand groupe rock abitibien, présente ici son projet solo, où il étend ses horizons au-delà du rock pesant pour tâter d’un rock plus souple, posé et personnel. Il a été nommé future star par iHeartRadio et meilleure nouveauté canadienne par Spotify.
Emilio Portal
Sa pratique fusionne l’analogique et le numérique, le rythme et le chaos, la composition et l’improvisation, pour manifester une identité mixte teintée de vulnérabilité. Sa musique affectionne l’organique et s’ouvre à tout, depuis le funk, le jazz et la fusion des années 70 jusqu’au hip-hop des années 90.
Cholé Lacasse
Son pop alternatif contemporain aux arrangements riches puise dans la chanson, le folk, le classique et le rock ambiant. Depuis ses débuts en 2006, sa carrière se démarque par des projets hybrides et singuliers. Son nouveau spectacle « Les eaux claires » mélange récits, musique et film d’art en retirant des moments de grâce et des trésors de volonté à même la fragilité de la vie.
Matiu
Ce gars de la Côte-Nord est tout à l’opposé des artistes à paillettes. Sa voix brute déraille comme du bois non sablé. Ayant à cœur de conscientiser le monde, cet auteur-compositeur-interprète issu de Mati-Utenam raconte ce qu’il voit dehors, où il se situe, et ce qu’il aime appeler l’Indien 2.0.
Mort Rose
Ce groupe de rock psychédélique établi à Montréal se voit comme une bande de petits chatons rugissants comme des lions. Leur son s’inspire des années 60 et se colore au yéyé. Décrit comme « plus encrassé », leur nouvel album « Au revoir cowboy » sort du champ gauche et définit son créneau à lui seul.
Solipsisme
Projet parallèle né des têtes pensantes de quelques bons groupes rock et porté par des pulsions psychédéliques en émulsion, Solipsisme se permet des excusions tantôt shoegaze, tantôt country, tantôt pop, dans un amalgame aussi fluide que naturel. On ne peut que se réjouir de leur souffle et de leur maîtrise.
Larynx
C’est le nom de scène d’Alexandre Larin, auteur-compositeur-interprète et guitariste. Son projet solo s’inspire du rock psychédélique des années 60 et 70. Son humour décalé et son penchant pour l’absurde évoquent Frank Zappa et Chocolat. Son plus récent album s’intitule Applaudissez, bande de chameaux !
Valence
C’est le nom de scène sous lequel Vincent Dufour célèbre le désordre de la vingtaine dans un amalgame de rêveries, de nostalgies et de couleurs. Ses chansons intimes maximalistes racontent ses amours, ses doutes et ses envies d’ailleurs dans une esthétique tantôt éthérée, tantôt densément néopsychédélique.